zaterdag 17 november 2012

Machiavelisme...

Machiavellisme



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Machiavellisme is een term uit de staatkunde die ook gebruikt wordt in de psychologie. Belangrijk is het om een onderscheid te maken tussen deze twee zaken, daar ze over verschillende zaken handelen. De term is ontleend aan de Italiaanse politicus en filosoof Niccolò Machiavelli en één van zijn belangrijkste werken: De vorst.
Tegenover het machiavellisme staat het anti-machiavellisme.

[bewerken] Staatkunde

Binnen de staatkunde wordt ermee bedoeld dat men de ideeën van Machiavelli uitvoert, zoals geschreven in enkele van zijn boeken, voornamelijk 'De vorst'. Hierbij gaat het over de manieren waarop men macht verkrijgt, hoe men de macht behoudt en wanneer men ophoudt met de macht nastreven. Belangrijk is het hierbij op te merken dat men niet spreekt over hoe men de macht gebruikt, wanneer men aan de macht is. Dit is niet omdat Machiavelli hier niet over gesproken heeft, maar omdat filosofen daar veel uitgebreider over gesproken hebben en dat dit dus niet bijzonder is voor Machiavelli.
Machiavelli pleit weliswaar niet voor een machtswellust. De macht moet volgens hem gebruikt worden om de chaos in de staat af te wenden. Kennis van de geschiedenis en van de situatie: Als een handelen gedoemd is om te mislukken moet de politicus nalaten om zo te handelen.

[bewerken] Psychologie

Binnen de psychologie wordt er mee bedoeld dat men een sluwe, gewetenloze aanleg heeft. In de psychologie werd de term gebruikt door Richard Christie en Florence Geis in de jaren 60 van de twintigste eeuw. Geis heeft een test ontwikkeld om de mate van machiavellisme van iemand te meten. Dit werd de MACH-IV-test genoemd. Een score hoger dan zestig uit honderd werd hoog genoemd en een score lager dan zestig uit honderd werd laag genoemd. Er werd destijds gezocht naar een verband tussen een hoge score in de MACH-IV-test en psychische zaken als een narcistische persoonlijkheidsstoornis en psychopathie.

http://nl.wikipedia.org/wiki/Machiavellisme

À l'origine et dans un sens noble, le machiavélisme se rapporte aux concepts développés par Nicolas Machiavel dans ses divers ouvrages politiques. En ce sens, « le machiavélisme est l'effort pour percer à jour les hypocrisies de la comédie sociale, pour dégager les sentiments qui font véritablement mouvoir les hommes, pour saisir les conflits authentiques qui constituent la texture du devenir historique, pour donner une vision dépouillée de toute illusion de ce qu'est réellement la société[1] ».

Machiavélisme et cynisme[modifier]
Le « machiavélisme » fait référence à une interprétation politicienne de l’œuvre de l'auteur Nicolas Machiavel, en particulier de son ouvrage Le Prince. L'objet de ce traité est d'exposer l'art de la conquête et de la conservation du pouvoir, en particulier en se fondant sur la compréhension et la manipulation des sentiments humains et populaires. En ce sens, il tranche singulièrement avec les traités politiques traditionnels, dont le but premier était d'éclairer le chef d'État sur l'usage juste et vertueux du pouvoir. De son chef-d’œuvre pourraient être retenues ces citations : « Car la force est juste quand elle est nécessaire », « Si tu peux tuer ton ennemi, fais-le, sinon fais t’en un ami », ou encore : « Sur cela s’est élevée la question de savoir s’il vaut mieux être aimé que craint, ou être craint qu’aimé ? On peut répondre que le meilleur serait d’être l’un et l’autre. Mais, comme il est très difficile que les deux choses existent ensemble, je dis que, si l’une doit manquer, il est plus sûr d’être craint que d’être aimé. »
On ne retient souvent de la philosophie politique de Machiavel que cet aspect d’absence de scrupules, cette idée de « la fin justifie les moyens ». Le machiavélisme est donc souvent associé à un éloge du cynisme et de la manipulation en politique. C'est particulièrement vrai concernant les chapitres XV à XXII du Prince, qui énoncent de manière froide les moyens à mettre en œuvre pour conserver le pouvoir (par exemple, l'exécution brutale, cruelle et publique des opposants, pour frapper les esprits et décourager la contestation de l'autorité du Prince).

Une philosophie à plusieurs niveaux[modifier]
Laurent le Magnifique
Pourtant, si cet aspect est bien réel dans l’œuvre de Machiavel, il serait faux de l'y réduire exclusivement. Ainsi, dans les chapitres XXIII à XXVI du Prince, l'auteur dévoile sa véritable intention : ces conseils doivent permettre de libérer et d'unifier l'Italie. Dans une certaine mesure, tous les calculs rusés suggérés par Machiavel ont aussi pour but de préserver le peuple de soulèvements qui pourraient le conduire à la famine et à la répression armée. Comme il l'écrit deux mois avant sa mort, Machiavel chérissait la liberté de sa patrie plus que tout.
On peut ajouter que Le Prince n'était pas, au départ, un livre destiné à être publié. À sa conception, il s'agissait d'un présent de Machiavel à son Prince Laurent II de Médicis. Le but de l'ouvrage étant de faire profiter ce dernier de la connaissance acquise par une longue expérience des vicissitudes politiques de son époque, et par une étude assidue des histoires anciennes, en particulier celles de l'Antiquité.
En fait, tout autant que celui du cynisme, Machiavel peut être considéré comme le père du pragmatisme en politique. La vertu première du prince n'est en effet pas morale mais politique : c'est l'aptitude à conserver le pouvoir en sachant doser la crainte et l'amour qu'il peut inspirer, de façon à maintenir l'ordre et l'unité de sa cité.

Une philosophie controversée[modifier]
Pour Jean-Jacques Rousseau, Le Prince est en fait une dénonciation en filigrane de la tyrannie : « En feignant de donner des leçons aux rois, il en a donné de grandes aux peuples. Le Prince est le livre des républicains ». Cette interprétation n'est toutefois pas dominante chez les exégètes de Machiavel.
Plus généralement, la mauvaise réputation qui entoure Machiavel et son œuvre – et qui est sous-jacente dans le terme machiavélisme – est, comme nous l'avons vu plus haut, en partie due à une mécompréhension des véritables intentions de l'auteur. On trouve un exemple de ce malentendu dans le fait que le Saint-Siège anathématisa Machiavel, alors même que c'est le pape Clément VII qui avait ordonné, peu après la mort de celui-ci, la publication de son œuvre.
De nombreux auteurs, comme Voltaire, ont critiqué Machiavel. Mais, comme le souligne Napoléon, qui a largement commenté Le Prince, beaucoup ont lu Machiavel mais peu l'ont compris.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Machiav%C3%A9lisme


 

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