Il est dit ensuite que l'homme est créé « homme et femme » (Gn 1, 27), depuis l'origine. L'Écriture elle-même fournit l'interprétation de cet élément: bien que se trouvant entouré par les créatures innombrables du monde visible, l'homme se rend compte qu'il est seul (cf. Gn 2, 20). Dieu intervient pour le faire sortir de cette situation de solitude: « Il n'est pas bon que l'homme soit seul. Il faut que je lui fasse une aide qui lui soit assortie » (Gn 2, 18). Depuis l'origine, donc, dans la création de la femme est inscrit le principe de l'aide: aide — notons-le bien — qui n'est pas unilatérale, mais réciproque. La femme est le complément de l'homme, comme l'homme est le complément de la femme: la femme et l'homme sont entre eux complémentaires. Le féminin réalise l'« humain » tout autant que le fait le masculin, mais selon une harmonique différente et complémentaire.
J'adore ce que disent les papes...
En règle générale, le progrès est évalué selon des catégories scientifiques et
techniques, et, même de ce point de vue, la contribution de la femme n'est pas
négligeable. Cependant, ce n'est pas là l'unique dimension du progrès, ce n'est
même pas la principale. La dimension éthique et sociale, qui marque les
relations humaines et les valeurs de l'esprit, paraît plus importante: dans
cette dimension, souvent développée sans bruit à partir des relations
quotidiennes entre les personnes, spécialement à l'intérieur de la famille,
c'est précisément au « génie de la femme » que la société est en grande
partie débitrice.
http://www.vatican.va/holy_father/john_paul_ii/letters/documents/hf_jp-ii_let_29061995_women_fr.html
Geen opmerkingen:
Een reactie posten