Jacques
Attali est un intellectuel engagé. Je veux bien. Pourquoi ne le serait-il pas ?
Depuis les années 80, et même avant donc
- j’avais 16 ans en 1978, et je me
souviens que ma mère écoutait en repassant son linge les radioscopies de
Jacques Chancel – on entend M. Attali s’exprimer sur tout. Homme de la médiation et du médiatique par excellence... Remarquez, j’aime bien aussi m’exprimer sur
tout à ma façon, nous travaillons dans le même champ avec des perspectives un
peu différentes, chacun à son niveau ;)… Ce qui rend le débat que plus
enrichissant. Depuis que les nouvelles technologies ont fait leur apparition,
on peut se faire plus lisible… Les sentinelles de l’invisible peuvent s’exprimer ;)… C’est possible
aujourd’hui et Jacques Attali le sait puisqu’il a été déjà contacté en mode
perso- sur le sujet…. J’espère que nous nous rencontrerons d’ailleurs un jour,
car un intellectuel engagé peut avoir à en rencontrer un autre, je veux dire une
intellectuelle engagée dans la
postmodernité ;)… Avec l’Internet, le monde se transforme à vitesse grand
V. Et c’est tant mieux, il faut juste que ce qui se dise soit constructif - je
me méfie du mot positif ;) - disons que ce qui s’écrit doit être à la fois
constructif, critique et en même temps porteur d’espérance… Je m’investis dans les débats qui parcourent
l’Europe. Je pense que M. Attali doit y être sensible. Les débats portent en
majorité sur l’Europe. L'Europe et les relations internationales aussi. Être conseiller
veut dire connaître et savoir, savoir ce qui s’écrit, ce qui se pense, ce qui
se dit ici ou là. Un blog est très
pratique à cet effet, seulement, comme je l’ai déjà écrit, récolter la pensée
des uns et des autres amène aussi des responsabilités : être en mesure de
rencontrer en real life ces pensées qui sont des personnes. Démocratie participative. Les intellectuels reconnus et engagés
utilisant les nouvelles technologies doivent
être prêts , à l’heure de la pensée en ligne, à la rencontre
(conviviale). Difficile aujourd'hui de refuser la rencontre
avec les « intellectuels » d’un nouveau genre , des blogueurs tout simplement, ceux qui donnent parfois la réplique et qui en tout cas
participent sérieusement aux débats lancés .
Avec pour but de travailler à la défense du BIEN COMMUN dans la transnationalité. Travailler le
beau, le bien, le juste et le vrai, « c’est- à- dire les quatre valeurs
sur lesquelles à tout jamais s’édifie une vision morale et esthétique du monde »
dans « Citoyens sous surveillance » par Ignacio Ramonet (Médias et
contrôle des esprits, Manière de voir 27, Le monde diplomatique, Août 1995). Nous ne sommes plus à l’heure de cette
verticalité où seuls les savants et politiques parlent alors que le reste écoute
bravement, nous ne sommes plus dans cette hiérarchie totalement désuète faite d’un
sommet et de sujets ou citoyens soumis à la manipulation des élites et des
médias... Nous sommes dans le dialogue, le partage, l’interconnexion, la
réflexion non plus à sens unique mais réciproque. La hiérarchie comprise dans
son sens élitiste de subordination est de moins en moins crédible et
soutenable. Nous allons vers l’horizontalité des rapports humains, une certaine
égalité ;) – bien que je méfie terriblement de ce mot – ce qui ne veut pas
dire pour autant qu’il n’y aurait plus de verticalité. Certains de mes
commentaires sont assez éloquents en la matière…
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