La
politique européenne
Différents
acteurs pour quelle convergence et quelle cohérence ? À cheval sur deux
pays, Bruxelles est au centre, je me pose des questions quant aux
responsabilités des uns et des autres. Et je me pose la question de savoir où
va l’Europe et où veut nous amener une certaine intelligenstia, M. Attali
inclus.
Nous
définissons petit à petit les cadres de
la discussion. Un mot essentiel dans cette discussion est le mot
RESPONSABILITÉ. Nous parlons de
l’Europe. Dans cette Europe, il ne
devrait pas y avoir à priori de trop grandes divergences de vues. Depuis le
temps, l’Europe est habituée à travailler certaines choses. Les peuples se
sentent européens, beaucoup d’Européens sont des produits mixtes, la plupart
ont (beaucoup) voyagé, certains ont même
des résidences ici et là. Bref, l’Europe est un fait, et pourtant on nous fait
croire que la machine a des difficultés, qu’elle s’est enraillée. Le problème est de cerner ce qui fait
obstacle. Où se trouve ce qui empêche les choses d’aller dans le BON SENS ? Les commissaires européens ont sans aucun
doute des responsabilités. Mais pour quels intérêts travaillent-ils ? Nous devrons peut-être même parler quelquefois de conflit d’intérêts. Car, il
est peut-être difficile de jouer en même temps les cartes technocratique,
politique et diplomatique . En espérant que ne s’y ajoute pas la carte du lobby
ou de l’intérêt personnel…
Un problème
donc est de définir les responsabilités des uns et des autres et de déterminer
de quel contrôle ils répondent ? Qui contrôle le tout ? De même pour un organisme comme la Banque
centrale européenne. Mario Draghi s’est
vu parachuter président de cette même instance internationale. Mais avec quelle
légitimité ? Des décisions sont prises par des gens pour des gens, pour
les Européens, mais sont-elles prises pour le BIEN des peuples ? Une
question fondamentale à laquelle répondre. Pour qui travaillent les grandes
instances internationales? Jamais les organismes aussi divers qu’ils
soient ne devraient oublier qu’ils ne sont faits que d’hommes et de femmes qui
ne travaillent que pour d’autres hommes et femmes. La technique peut certes les
aider, mais sans plus. Les responsables prennent des décisions et devraient
être bien conscients à ce niveau qu’ils pourraient à tout moment, surtout si
les choses n’allaient plus justement dans le bon sens, devoir rendre des
comptes. Nous pourrions presque dire qu’ils sont payés pour cela. Pourquoi ?
Comment ? Quelles décisions ? Pour servir qui ?Quelle légitimité ?
Quel mandat ? Pour quel résultat ? Être responsable veut souvent dire être très bien rémunéré mais à la
condition de pouvoir donner aux contribuables les explications nécessaires le
moment venu. D’autant plus qu’ils bénéficient
de certains avantages. Le moment venu, c’est-à-dire
le jour où les populations se posent des
questions, notamment au niveau des responsabilités et de la légitimité des
choses. Ce qui serait parfaitement justifié dans une démocratie et l’Europe est
une démocratie. La justice y est un
maître mot.
Au fait, parlons-nous assez de justice et de l’appareil judiciaire
européen dans son ensemble ? Parlons-nous
assez de la véritable justice. Et d’où vient la justice ? Sur quoi
repose-t-elle ? Quels sont les
systèmes de contrôle ? Et nous ne parlons pas du contrôle des citoyens, mais bien des instances qui sont censées
prendre les BONNES décisions pour ces mêmes citoyens. Certainement deux mots
qui mériteraient tout un rapport sont les mots justice et responsabilité.
À lire:
http://jesusmarie.free.fr/encyclique_quanta_cura.html
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