woensdag 7 november 2012

Une chroniqueuse écrivait dans le Figaro le 22 septembre 2012...

Une chroniqueuse écrivait le 22 septembre 2012 dans le Figaro...

On essaie de comprendre ce qu'elle a voulu nous dire...

Je recopie ce qu'elle a écrit:

Les intégristes de tous horizons ont bien compris comment utiliser contre nous nos propres principes et faire de notre amour de la tolérance et de la liberté les armes les plus efficaces contre toutes nos valeurs. Et ils bénéficient dans ce jeu de sympathiques "idiots utiles" qui saper les fondements de l'ordre "judeo-chrétien", du "mâle blanc hétérosexuel"ou de quelque autre avatar de leurs détestations est devenu un devoir moral. L'universalisme des Lumières, fondé sur une haute idée d'un citoyen autonome et responsable ( c'est moi qui souligne), est opportunément assimilé à un ordre oppresseur, justement parce qu'il impose une limite aux demandes individuelles, aux "droits créances", au nom des valeurs partagées.

À cela s'ajoutent évidemment les arrière-pensées de tous ceux qui sont prêts à accepter les demandes des autres, dans l'espoir de favoriser les leurs. Ne pas "choquer" les intégristes musulmans, ne pas proscrire les signes religieux à l'école... Il y a des alliances objectives contre la laïcité qui mêlent une forme de cynisme et une insigne naïveté.

Dans des sociétés où le marché et le droit sont les seuls principes de régulations des demandes individuelles, nous sommes confrontés à un paradoxe mortifère: le vide spirituel laissé par l'abandon des valeurs communes qui fondaient l'idéal républicain génère des crispations identitaires qui balayeront un jour les gentils rêves égalitaires de ceux-là mêmes qui ont voulu la mort de cet ordre symbolique incarné dans la République. Ils ont pour eux le sens de l'Histoire, dont ils continuent à croire qu'il chemine forcément vers le progrès.

 Mais  leurs revendications détruisent les fondements culturels et civilisationnels qui ont permis l'émergence des valeurs d'égalité et de liberté dont ils se réclament. Un tel raisonnement, évidemment, se prête peu aux slogans. Il ne se résume pas en 140 signes. Et ils a contre lui de sembler défendre un ordre ancien ( alors qu'il ne défend qu'un idéal émancipatoire). Il a peu de chances d'être audible.

... Je lis... et je me dis... ah, bon... en effet, pour débattre, il faut accepter la complexité;)...

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