maandag 1 oktober 2012

Des commentaires intéressants...

Par sylvie, le 30 septembre à 9h56:

L’exercice, difficile, consiste â réduire la dette tout en restructurant l’économie, de façon à créer de la croissance sur des secteurs tels que l’économie et la fabrication d’énergie (renouvable), les réseaux, l’éducation, la santé, etc.

Par JF59, le même jour à 10h42:

Ce qu’il dit occulte encore et toujours la cause de fond de toute cette crise, et c’est sûrement pour cette raison qu’il a pu obtenir le Prix Nobel, par la permission des gardiens du consensus : le problème n’est pas le fait de s’endetter, le problème est auprès de qui on s’endette.
Tant que les banquiers (qui ont le monopole de prêter au gouvernement) se font rembourser leurs intérêts depuis 1913 par le gouvernement US, peu importe que ce soit par les classes moyennes, les riches, les pauvres, par la TVA, par l’impot sur le revenu, par la CSG, peu importe que l’on taxe le travail ou le capital, débrouillez-vous pour nous rembourser, la droite et la gauche sont donc là pour amuser la galerie. Les politiques prennent les coups à la place des banquiers.
La FED (Réserve Fédérale américaine), n’est ni fédérale, ni une réserve. En revanche, elle est privée, elle crée de l’argent ex-nihilo, elle a tout intérêt à pousser les états à s’endetter (le meilleur moyen étant les crises et les guerres), c’est un groupement de 12 banques privées, et personne ne les connait, à l’exception du porte-parole qui en est le Président, aujourd’hui Ben Bernanke.
Le Président américain n’a qu’une seule prégorative : nommer ce Président de la FED (privée) sur une liste de 6 noms qui lui sont proposés par les dirigeants de la FED. En voilà du pouvoir…
J’entendais Alain Minc, qui n’est pourtant pas un amateur, dire il y a quelques mois à la radio que les seuls qui dirigent la politique sont Ben Bernanke et Jean-Claude Trichet ( l’époque à la BCE), tous les autres (comprenez Merkel, Sarkozy, Hollande etc…) font semblant. Ce n’est donc pas un fantasme de ma part.
Emprunter à une banque centrale aux ordres du politique comme cela a toujours été depuis des millénaires n’est pas la même chose que d’emprunter à un entreprise privée comme la FED ou aux banques privées en France depuis la loi du 03 janvier 1973 de Pompidou, ex-banquier. Ces mêmes banques privées qui prêtent entre 3 et 7% aux pays d’Europe de l’argent qu’ils n’ont pas, et qui s’approvisionnent en argent auprès des banques centrales privées type FED à des taux de l’ordre de 0,3-0,5%. Le jackpot.
Lier le dollar sur l’or comme au début, puis en partie sur l’or et en partie en variable flottante comme après Bretton Woods, n’est pas la situation d’aujourd’hui. La dette devenant tellement collossale (militaires, Vietnam etc…), Nixon décida unilatéralement en 1971 de découpler le dollar de l’or. Ce fut une décision si importante qu’il en fit une allocution en direct à la télé. Il fallait un substitut à l’or. Alors furent créés les pétrodollars : pour obliger le monde à acheter du dollar, il fut imposé que les échanges mondiaux de pétrole seraient faits en dollars. Le pétrole a remplacé l’or. C’est la raison des guerres pour le pétrole : continuer à se faire rembourser des intérêts par les gouvernements, et à financer des dettes US sur le dos du monde. Le dernier, je crois, à avoir eu envie au début des années 2000 de vendre son pétrole en euros et non plus en dollars, fut Sadam Hussein. Sans commentaire.
De Gaulle avait compris l’urgence à la fin des années 60 : il avait demandé à Giscard d’Estaing, son ministre des finances, de récupérer tout l’or français stocké aux US. Il lui avait même demandé d’envoyer le vaisseau Colbert qui n’était pas très loin à ce moment-là des côtes US, mais Giscard lui déconseilla. Cela ne fut pas fait, et depuis 1971 et Nixon, c’est définiivement devenu impossible et inutile.
La dette est en fait une accumulation de taux d’intérêt remboursés à des privés comme la FEC et aux banques privées.
Pour la petite histoire, le statut de préteur unique de la FED envers le gouvernement fédéral américain fut pris par le Président Wilson (qui s’en repentira au crépuscule de sa vie) en 1913, et exactement le même jour fut inventé aux US l’impôt sur le revenu ! Le travail de la population paiera les rentes des banquiers.
En France aujourd’hui, le remboursement des taux d’intérêt aux banques privées (qu’on appelle le service de la dette) représente presque exactement le montant collecté de l’impôt sur le revenu. Est-ce un symbole ou une équation ?
Pendant ce temps-là, on va se battre comme des chiffonniers pour dire que c’est la faute de la gauche, de la droite, de l’égoisme de l’Allemagne, des tricheurs grecs, des emplois d’avenir, et que sais-je encore.
Il y en a qui doivent bien se marrer de ce spectacle.
 

     
    En vous remerciant pour votre commentaire. Je m’intéresse à tout, mais certaines questions très techniques me restent assez inaccessibles. D’ailleurs, n’est-ce pas le but que se sont donnés les économistes: produire de la pensée et un langage, des produits complexes que personne ne comprend? Je m’intéresse aussi au fonctionnement de la BCE à la fin des années 90. Qui en était le responsable. Je dois encore lire certaines choses.



    Anne, l’industriel américain Henry Ford (celui des voitures) disait la même chose que vous :
    » Il est appréciable que le peuple de cette nation ne comprenne rien au système bancaire et monétaire, car si tel était le cas, je pense que nous serions confontés à une révolution avant demain matin ».


    Tout en haut, p

    « La France est un pays très riche, même si les Français, eux, pour la plupart, ne le sont pas. Ne vous inquiétez pas pour les réformes que nous pourrions faire. Elles sont marginales à côté de celles que la France pourrait supporter. Notre vraie limite, ce ne sont pas les finances, c’est l’état d’esprit des Français, si conservateurs, si difficiles à faire évoluer. Et ceux qui se disent communistes sont parmi les plus réticents au changement » F. Mitterrand dans « C’était François Mitterrand » JA
    Ce député de la Nièvre, habitant la rue de Bièvre, voyait décidément bien loin.



    Attila, êtes-vou Attali? On s’amuse sur les blogs;)… Mais on réfléchit.
    Donc les communistes seraient les ralentisseurs du système, les empêcheurs de tourner en rond? Les communistes… encore une piste…. La gauche et les communistes en France… Et en Hollande, qui rechigne à aller dans le BON SENS?
     

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