donderdag 4 oktober 2012

Un temps de réflexion... mais quelle y est la place de la pensée religieuse?

http://journal.coherences.com/semeur

Merci pour le lien, je vais le lire, le sujet m’intéresse, mais si vous me suivez un peu vous trouverez peut-être des clés dans ce que j’écris. Enfin, c’est ce que j’essaie de faire… Personnellement, je pense qu’il ne faut pas chercher midi à quatorze heures. Le trop de complexité nous égare. L’utilisation intelligente de la machine peut nous aider aussi. Nous travaillons dans la transnationalité. La notion de nation a eu son temps, nous repassons à une plus vaste entité. Je reste toutefois sceptique quant à la gouvernance mondiale de notre ami Jacques. Car, pouvons-nous avoir confiance? Une question de confiance et de gratuité aussi. Comme la notion de nation, le tout quantifiable a eu aussi son temps. Dans la notion de bien commun se trouve évidemment la notion de DON. Jacques Ellul a écrit là-dessus. Mais il y en a d’autres aussi. Dans ma réflexion, les femmes en particulier sont invitées à réfléchir à ce que veut dire DONNER. Je mène cette réflexion depuis longtemps et j’ai la chance de l’appliquer dans mon quotidien. Je l’exprime aussi dans un langage quotidien (Illich)….avec l’aide de la machine, un outil à BIEN utiliser

- suite -

J'ai un peu parcouru votre site, beaucoup de choses à y lire. Je n'aurais pas le temps aujourd'hui de le faire. Je vous mets sur mon blog, mais j'ai déjà quelques petites questions à vous poser:
Nous parlons de l'homme, de la femme et de l'enfant.
Quelle est la place de la pensée religieuse dans cette approche de l'homme, de la femme et de l'enfant?
Quelle est la place du RESPECT, du RESPECT de l'autre, du RESPECT de la mère et de l'enfant en particulier? Je vous demande cela car dans ma réflexion, je m'attache en particulier à la place que donnent nos sociétés aux mères et aux enfants. Et je cherche une réponse à cette question: est-ce que nos sociétés RESPECTENT  suffisamment les mères et les enfants? Je vais faire une pause, je reprendrais plus tard la discussion.



 Pour réfléchir:

Semeur d'avenir - Roger Nifle - Le Sens du Bien Commun - Pour une compréhension renouvelée des communautés humaines - Temps Présent.

Qu’est ce que l’Humanisme Méthodologique ?

Une anthropologie fondamentale


Une nouvelle vision de l’homme et du monde, émergence inattendue dans une période de mutation qui l’appelle, tant pour ses perspectives que pour ses propositions refondatrices.
L’Humanisme Méthodologique est une anthropologie philosophique. Il reprend donc toutes les questions relatives à l’homme et la nature humaine et aussi celles qui ont trait au monde et à la réalité. L’Humanisme Méthodologique est une phénoménologie c’est à dire une compréhension du monde comme phénomène humain. Les phénomènes humains sont constitués par l’expérience d’une humanité partagée entre les hommes. Pour l’homme, être de Sens, le partage d’humanité est conSensus. Son expérience structurée constitue l’existence des réalités humaines, celle du monde comme celles des individus eux-mêmes.
La théorie du Sens et celle de l’existence constituent les bases de cette anthropologie philosophique. Elles sous-tendent l’épistémologie humaine, considérant la connaissance comme un phénomène humain. Elles sous-tendent la praxéologie humaine, considérant que toute réalisation est un phénomène humain, en partie maîtrisable. Elles sous tendent l’axiologie humaine considérant que toute valeur, toute visée du bien est enjeu et phénomène humain.
L’homme est au centre des affaires humaines qui ne sont que des phénomènes humains parce qu’il en est le co-auteur en même temps que l’enjeu
L’Humanisme Méthodologique est une anthropologie existentielle. Elle reprend les situations et réalités humaines éclairées par les nouveaux fondements anthropologiques établis. Les structures de l’expérience humaine avec ses volets affectifs, comportementaux et mentaux sont la consistance de toutes les situations vécues. Relations, communications, évolutions selon les âges de la vie, crises de passages et phases de maturation sont gouvernées par des positions de vie. Celles-ci dessinent les paysages existentiels où nous nous inscrivons selon le Sens dans lequel nous sommes disposés. La conscience des réalités humaines, de l’homme et du monde en dépend.
L’existence individuelle avec les enjeux de toutes les affaires humaines se combine avec l’existence collective au sein des communautés humaines, communautés culturelles, communautés d’existence, communautés de vie ou communautés de circonstances ou d’enjeux.
L’Humanisme méthodologique est une anthropologie humaniste. L’humanisme est la recherche et la poursuite du bien de l’homme. Celui-ci est entièrement déterminé par la nature humaine qui porte en elle le pire et le meilleur de ce qui peut lui advenir. Toute l’existence est vouée à cette recherche et la culture du bien tant sur le plan personnel que collectif c’est-à-dire communautaire.
Dans toutes les affaires humaines dans toutes choses donc, il s’agit de discerner, de déterminer et d’engager le meilleur Sens. La visée en est l’accomplissement de l’humanité que nous portons, c’est-à-dire nous l’approprier, en prendre conscience et nous en rendre maître progressivement. Prendre possession de notre humanité est donc l’enjeu des toutes les activités et les pratiques humaines. Il dépasse notre existence qui n’est pas le tout de notre être.
La possibilité de cet engagement dans le Sens approprié est soutenue par des repères comme les valeurs et tous les critères du bien inhérents à chaque situation vécue et partagée. L’éthique en est une lecture, les religions ne se justifient que par un tel projet mais aussi les systèmes de pensée et d’organisation de l’existence. Le Sens du bien commun est le vecteur de l’ordonnancement des affaires humaines et de nos existences au sein de chacune des communautés partagées.
L’évolution humaine, le grandir, la maturation de conscience et de maîtrise sont corrélés avec une plus grande liberté d’engagement, une liberté responsable spécifiquement humaine. L’éducation, le développement personnel ou communautaire, le travail et les entreprises humaines ont cette finalité là. Les activités humaines et les fonctions de la cité ont aussi la même justification et sont régies par la vocation personnelle ou culturelle investie.
L’Humanisme Méthodologique est une anthropologie méthodologique. Elle se caractérise par la culture de l’intelligence symbolique comme avancée décisive pour entrer dans un âge du Sens. L’intelligence symbolique s’appuie aussi sur les formes antérieures d’intelligence. L’intelligence sensible ou émotionnelle, l’intelligence pratique ou factuelle, l’intelligence mentale ou rationnelle.
Basés sur la découverte des processus humains qui impliquent le Sens et les phénomènes humains dans leur structure et leurs dynamiques, les pratiques de l’intelligence symbolique mettent en oeuvre des techniques, des méthodes, des outils et des processus spécifiques. Elles constituent une discipline du coeur, coeur de l’homme comme être de Sens s’entend.
Méthodes de discernement des Sens, de détermination de Sens, de partage de Sens, de développement, de créativité, de mobilisation collective, elles empruntent les processus et les moyens découverts par l’Humanisme Méthodologique. Ils mettent en oeuvre les principes d’une théorie de l’action ou de l’agir humain qui sont aussi travail intérieur et travail d’accomplissement, travail d’humanité.
L’anthropologie méthodologique porte sur toutes les pratiques individuelles et collectives, les pratiques professionnelles, politiques, économiques, éducatives, de la pensée, des arts et des sciences. Les pratiques de développement communautaires et celles qui empruntent les voies nouvelles d’internet et du virtuel sont aussi profondément renouvelées.
L’Humanisme Méthodologique est une anthropologie appliquée. S’appuyant sur les moyens de l’intelligence symbolique il reprend les affaires humaines pour apporter d’abord un éclairage fondamentalement neuf avec le discernement des Sens (cartes de Sens). Il propose aussi des conceptions nouvelles assorties de méthodologies appropriées. Ces propositions de relecture mais aussi opérationnelles couvrent tous les domaines où on veut s’y exercer.
En particulier les problématiques du temps, la prospective humaine, la mutation et les crises qui l’accompagnent font l’objet d’analyses et de propositions novatrices. De nouvelles doctrines théoriques et pratiques sont à construire sur les bases de l’Humanisme Méthodologique et ses paradigmes. Beaucoup de refondations ont été ainsi engagées ou ébauchées couvrant déjà un large éventail des activités et des affaires humaines.
Les travaux de recherche fondamentale et appliquée à poursuivre sont immenses et déboucheront sur de nouvelles mises en oeuvre que les hommes responsables de demain ne pourront ignorer.


Quelle est la place des religions dans cette approche de l'homme, de la femme et de l'enfant?
Quelle est la place du RESPECT, du RESPECT de l'autre, du RESPECT de la mère et de l'enfant?

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