dinsdag 23 oktober 2012

Sur l'Europe


Comment voit-on l’Europe ? On peut donner son avis.

Il est vrai que l'Europe se cherche... Comment donner un visage à l'Europe? Quelqu'un élu démocratiquement devrait-il pouvoir la représenter? Ou bien plusieurs groupes de personnes européennes pourraient peut-être, à tour de rôle, représenter l'Europe et ses populations.  Lesquelles? On pourrait les chercher non plus dans la politique professionnelle traditionnelle mais dans la société civile. Des hommes et des femmes, impliqués d'une façon ou d'une autre dans la vie sociale. Honnêtes, dotés d'une vaste vision charitable et humaine,  ces volontaires pourraient représenter et défendre, un temps défini,  les intérêts européens dans le dialogue et l'échange, les nouvelles technologies permettant à tous citoyens de participer aux débats en cours et de faire entendre leurs voix. Les plus impliqués dans les débats faisant pencher les prises de décisions dans un sens ou dans l'autre. Le BON SENS et le consensus l'emportant à tous les coups.  Les régions reprendraient une certaine autonomie mais elles ne seraient pas à même de proclamer une totale indépendance au sein de l’Europe.  Quelques grands « ministères » supranationaux seraient chargés de maintenir la cohésion européenne au niveau social, financier et économique, juridique aussi,  et  auraient un rôle de contrôle. Ces ministères  s’inspireraient pour moi de la doctrine sociale de l’Eglise et de la pensée de quelques penseurs reconnus pour avoir travaillé au BIEN COMMUN, au BON SENS et à une certaine simplicité. Je pense notamment à Ivan Illich. Il y en a d'autres. Des mots clés: dignité humaine et RESPECT, démocratie.
Une redéfinition du rôle et de la place des médias serait nécessaire.
Pour ce qui est du "chemin de la croissance" rêvé par Jacques Attali, il faudra se libérer de certaines obsessions occidentales, surtout à l'heure du vieillissement des populations.

Sur l'Europe - suite -

..."l’Europe puisqu’on l’appelle de cette façon est à ce jour un patchwork constitué de deux ensembles très différents qui n’ont rien de commun."
Pas tout à fait d'accord, il suffit de se replonger bien loin dans l'Histoire...
..."c’est un chacun pour soi sans âme et sans corps."
Là, il y a du vrai. Nous avons eu bien sûr les années 80 et la société néolibérale ou ultralibérale du no-nonsense, avant cela, les années 70... Liberté en tout pour tous,  pour en revenir ensuite au chacun pour soi, carrière et Cie, profit et  rentabilité, Ayn Rand et Greenspan... et plus encore... Paradoxes et contradictions.
"Mais quels sont les dirigeants en mesure de prendre de telles décisions et de l’imposer ?"
On peut se le demander... Le débat est ouvert. Nous en revenons aux élites, aux politiques face à l'Europe, sans oublier les médias.

Une question qui est posée au journal Le Monde et  ceux qui y ont leurs entrées pourront relayer, dans l'article, "L'Europe, terre la rigueur"(?),  en date du 18 octobre dernier,  vous ne mentionnez pas certains pays pourtant essentiels. Pourquoi? Pourquoi omettez-vous systématiquement de mentionner les bulles, fraudes et scandales que nous rencontrons ici? Un journalisme d'investigation ne pourrait-il pas bien faire son travail? Par exemple en venant enquêter sur les malversations commises dans le monde des affaires et de la finance, mais pas seulement…

 Et encore...

Merci Sylvie pour ce lien que je connaissais aussi mais que je ne suivais plus. J'adhère à cette vision.
Comme vous le savez ma perspective est intéressante, nous nous demandons parfois où veulent nous mener les dirigeants que nous avons ici, cinq élections en dix ans... Il s'agit pour les citoyens responsables de veiller à ce que ces fameuses élites ne nous embarquent pas dans des chemins de traverse où nous n'avons pas du tout envie d'aller. Lorsque l'on discute un peu à droite et à gauche, les gens semblent avoir perdu confiance, un certain fatalisme, certains se posent des questions. Et c'est vrai que "le risque d’un choix du repli des élites sur un tandem technocrates européens/extrémistes nationaux reste une possibilité à ce stade". Il faut le dire. Mais en fait, est-ce qu'une Europe vraiment unie politiquement pourrait déranger ? Je crois que Nietzsche a écrit là-dessus.
Sur l'Ecosse, je pense que Sean Connery,  fervent écossais, aimerait se retrouver véritable européen;)...
Qu'en pensent Jacques Attali et Paul Jorion?
Encore une petite remarque, pourquoi ce terme d'Euroland? Ce terme n'est pas bien trouvé, nous pourrions plutôt parler de l'Europe Unie.

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