maandag 15 oktober 2012

Et si le sommet se mettait à vaciller?...


Tout bouge, il suffit d’une prise de conscience collective.  Nous sommes interconnectés. Nous pouvons nous exprimer partout et être lus partout.  Les gens doivent juste apprendre à s’exprimer, à se manifester que ce soit avec des mots, des prières,  des actions ludiques, des casseroles…  Tout a été écrit- j’ai lu Christopher Lasch entre autres -  des choses écrites pour aller dans le BON SENS. Donc pourquoi irions-nous dans la mauvaise direction ? L’humain a l’intelligence pour lui, son bon sens.  Ce n’est pas une petite élite qui nous fera réciter nos leçons.  C’est vrai que jusqu’à présent elle a eu les médias pour elle,  mais…  Et si les choses devaient changer un jour, notamment avec l’apport des nouvelles technologies,  l’immixtion de blogueurs bien intentionnés dans les débats courants. Pourquoi est-ce qu’une petite élite seulement, copieusement rémunérée de surcroît, devrait faire le jeu à elle toute seule ? C’est absurde de nos jours. Le système sera mis à mal le jour où nous décidons de nous libérer de cette pensée du toujours plus, toujours plus vite, toujours plus de croissance,  avec une remise en cause du système élitaire et de prérogatives ou privilèges injustifiés. Il faut se préparer à un autre façon de vivre, de vivre ensemble. Une question de volonté collective. Une nouvelle forme d’action politique en créant de « nouvelles communautés existentielles critiques », faisant la promotion d’une éthique  qui réinjecterait du sens, du lien, de la simplicité et  du RESPECT dans nos  sociétés  ( voir Éthique de l’existence post-capitaliste). Mais pour cela, je crois bien,  encore une fois,  qu’il faudra interpeller nos médias. Qui s’en chargerait ? Jacques Attali,  pourquoi pas, il les connaît bien.  Mais nous ne le laisserons pas tout faire tout seul ;)…  La remise en question de notre système passera obligatoirement par une remise en question des médias mainstream.  À qui  reviendra-t-il alors de définir notre avenir ?
Je lis dans ce petit livre, « Le chemin de l’espérance » (2011), j’espère que nos auteurs pensent l’espérance comprise comme étant une des trois vertus théologales que sont la foi, l’espérance et la CHARITÉ :
La réforme de la pensée politique se hisserait enfin à la prise en considération et à l’affrontement des problèmes fondamentaux et globaux, ceux-ci qui sont inséparables des réformes que nous proposons, qui sont des réformes d’humanisation et de réhumanisation de la société : ces réformes seraient elles-mêmes à la fois le produit et le moteur de la politique du bien-vivre. Cette nouvelle politique ouvrirait une perspective, donc une espérance, et solidariserait la nation au cœur de cette espérance. ( p. 56)
Reste à savoir quelle est la place que devront avoir ou reprendre certaines fortunes  dans ce nouveau monde. En fait, que fait-on lorsque l’on a trop d’argent ? Que le sommet se met à vaciller ?

Et puis...


Il y a du cynisme dans l’air…
 Dans les années 80, Ruud Lubbers par exemple nous parlait de la famille,  pierre angulaire de la société.  En 2012, nous pouvons constater que ce qui a été dit alors n’a absolument rien donné... Bien au contraire. Comment cela est-il possible ? Nous prend-t-on pour des idiots ? Et il y d’autres politiques, d’autres personnalités. J’insiste au risque de lasser je sais bien, mais cette collusion des mondes politique, économique et médiatique, j’y inclus les familles royales, me paraît très malsaine et intenable à terme. Alors que faire ?
Un autre exemple, dans un autre domaine. En 1987, parut une publication rédigée en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l'Organisation des Nations unies, présidée par la Norvégienne Gro Harlem Brundtland. Utilisé comme base au Sommet de la Terre de 1992, le rapport a popularisé l'expression de « développement durable » et a notamment apporté la définition communément admise du concept. Source :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Rapport_Brundtland
Toutes les personnes qui ont travaillé à ces politiques, à ces études, et il y en a des quantités, ont-elles encore quelque chose à dire en rapport avec ce travail accompli pendant ces décennies ?  Un travail devant servir le bien commun.  Aujourd’hui,  cherchant à  comprendre ces crises,  comprenant que cela ne peut plus durer,  nous sommes en droit de nous poser des questions. Pour qui, pour quoi a travaillé cette génération. Beaucoup sont à la retraite,  mais est-ce une raison pour ne pas expliquer les choix faits dans ces années-là, choix qui non poursuivis auraient pu nous amener dans ces crises aujourd’hui ? Paradoxes et contradictions.  Nous en revenons aux responsabilités. Qui est responsable de quoi ? Que veut dire être responsable, avoir été responsable ?  Et je ne parle pas de la transmission.  Il y a des questions qui demandent des réponses...
Et il y a aussi des scandales ici ou là  qui génèrent rumeurs et malaise dans la société… Réseaux par ci, réseaux par là… Qui est responsable de quoi ? Je souhaiterais que Jacques Attali consacre un billet à cette question des responsabilités lorsqu'on appartient à ce qu’on appelle l’élite, que l'on est responsable.  Sur le cynisme des classes dirigeantes aussi. Comment penser tout cela?


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