donderdag 27 september 2012

Les mères qui écrivent... suite... Qui est responsable de quoi?

Le matin, j'écris.

Je lis par hasard que l'on fête en 2012 l'année européenne du vieillissement actif et de la solidarité intergénérationnelle.

Cette génération commence à comprendre qu'ils vieillissent... Elle aurait tellement aimé rester jeune éternellement... Chaque chose ayant une fin, il vaut mieux, tôt ou tard, finir par le comprendre.
Il faut même s'y préparer et s'y prendre à l'avance, en prendre conscience à temps. Hélas, nos boomers - compris dans son sens large, c'est à dire la génération comprenant les responsables de la marche du monde moderne, à vous de vous y reconnaître ou pas - ont pris l'habitude - et nous y ont invités en passant - de vivre à - modernité oblige - 100 à l'heure... Que dis-je, 200 à l'heure!... Monde de la vitesse... Monde en accéléré....

Avec eux, avec elles,  nous nous sommes mis(es) à cavaler, et avec nous, la société s'est emballée... Mais un train ne s'arrête pas aussi facilement, et même, mal mené, il risque tout simplement le déraillement...Nous y sommes. La société menace de dérailler,  alors même que cette génération se sent tout à coup vieillir... On a beau inventer des mots, des expressions pour oublier un peu la déchéance inévitable, des produits aussi, pire des interventions... on vieillit. Et les "vieillissement actif", "solidarité intergénérationnelle", "séniors", "retraités actifs", "retraite dorée, bien méritée", etc... n'y changeront rien. Nous vieillissons, et que laisserons-nous?

Maintenant que nombreux, de plus en plus nombreux, sont ceux à quitter ce fameux marché du travail dont ils nous vantèrent tant, dans les années 80, les avantages et bénéfices avec le mot magique de "carrière", et je vous épargne le mot de powerwoman qui nous fait encore mal aux oreilles, que nous reste-t-il à écrire, à faire? Il y en a encore, toujours les mêmes, qui les 70 ans passés, compte en banque bien approvisionné, ose encore nous parler de "powerfeminisme" ou pire encore  de "girlpower". Elles sont tombées sur la tête. Mais ne se rendent-elles pas compte que les belles années sont derrière elles, et que tout ce qu'elles ont encore à faire est de se taire et de bien faire.  Se faire plus petites. Ou bien réfléchir tout simplement...

Car, qui va financer tout cela? Qui nous a préparés à la solidarité intergénérationnelle alors que toute une génération avant nous ne s'encombra pas de scrupules pour mettre ses parents en maison de retraite. Mais faire retraite n'a rien à voir avec prendre la retraite ou être en maison de retraite. Confusion des mots toujours... Les maisons de retraite, parlons-en... Autour de chez moi - vous savez où j'habite - se sont construits ces derniers temps des établissement ultra modernes, ultra sophistiqués pour accueillir nos aînés. J'y étais l'autre jour lorsque je suis allée voter. J'en suis restée stupéfaite. Mais quel est le coût de tout cela? Qui paie et qui paiera?  Ces établissements me font penser à des prisons dorées: service maximum, professionnalisme assuré, contrôle continu, jour et nuit, et risque minimun... Dernière étape d'une vie bien gagnée. Avant de partir discrètement.  Et c'est ainsi que les sociétés ultra performantes, ultra avancées, aux techniques managériales très poussées, nous parlent de solidarité intergénérationnelle et de vieillissement actif... Et je n'ai pas abordé le problème de l'euthanasie. Pour l'instant...

Ces sociétés ont juste oublié l'humain, les notions de lien et de transmission et de dignité humaine. Nos sociétés dites modernes, en particulier de ce que je vois ici, ont mis la mémoire en quarantaine. Une façon subtile d'évacuer le souvenir, d'obscurcir l' Histoire, et bien sûr d'empêcher la véritable TRANSMISSION de se faire pour le bien de tous. Le lien social est mis en suspens. Plus de souvenir, on essaie d'oublier... Qui en est responsable? Qui est responsable de quoi?


J'écris encore.... Je  m'adresse à un internaute chez Jacques Attali, chez qui nous conversons sur des sujets divers et variés...

@Ropib , vous écrivez:
Les changements sociologiques au niveau de la famille seront de toutes façons à l’origine de grands bouleversements dans toutes nos organisations collectives. Les freins au changement, sont les représentations morales et les références culturelles construites sur des moyens de gestion des contingences matérielles du passé.

Je crois ne pas être d'accord avec vous. Il va falloir changer beaucoup de choses en Europe, mais cette idée de vouloir toucher à la famille me semble une illusion, une utopie. Je sais bien qu'il y a quelques esprits qui ne comprennent rien ou qui veulent nous égarer, qui se sont faits les meilleurs promoteurs de nos dysfonctionnements, mais le moment est peut-être venue de remettre les pendules à l'heure. À ce niveau là, l'élite européenne a totalement failli. Nous revenons à ce qui est responsable de quoi? Là,  les choses doivent être bien claires. Qui s'est lancé dans cette voie sans issue? Dans quel but? Les médias? Qu'ont-ils à nous dire sur le sujet? Devrons-nous aller interroger les journalistes? Tiens, le gentil petit présentateur qui aime à nous rappeler régulièrement et même souvent quelques petites choses qui ne nous plaisent franchement pas. L'Europe va changer mais sans oublier la morale, bien au contraire. Enfin, j'écris pour cela. J'ai une belle bibliothèque pour cela aussi... L'Europe ne se fera à mon sens QUE sur la morale. Qu'en pensez-vous?
Donc, Ropib, dites-nous aussi, pour que la communication soit bien claire et que nous ne nous trompions pas de débat,  pour qui roulez-vous? Les avis des internautes sont intéressants. Je vous le dis tout de suite au cas où vous ne l'avez pas lu, je suis une mère penseuse et postmoderne qui veille;)... Je fais des choses très sérieuses mais je ne me prends pas au sérieux. Un paradoxe;)... Où est Jacques pour aborder le sujet de la liberté dans l'égalité et dans la fraternité? Là, il nous faut de bons penseurs. Et qui a eu envie de détruire la famille à partir des années 60? Je travaille le sujet depuis assez longtemps. Nous sommes toujours au chapitre du qui est responsable de quoi ?


Et je continue...


Au sujet de la famille.

 D'un clic à l'autre, je tombe sur la chose suivante: François Hollande a un problème d'autorité. Bien sûr, j'y pense souvent ces derniers temps, un président qui ne montre pas une vie familiale exemplaire peut finir par avoir un problème d'autorité.  Écoutez, là,  une fois de plus, dans les années 80,  le couple Hollande-Royal...cela ne s'invente pas... Hollande-Royal... vraiment il y a des choses... Enfin, ce couple passait pour le couple BCBG de la décennie et des battants en plus, mais pas de Madame Hollande. Bon, je ne les connais pas, ils sont peut-être très sympathiques. Des décennies plus tard, où en sommes-nous? Soit, Monsieur Hollande a été élu. Il peut sans doute remercier qui il a à remercier.  Il fallait du changement. Mais, cette image que le président donne aux citoyens, un homme tiraillé entre Ségolène Royal, la mère de ses quatre enfants, et Valérie Trierweiler, mère de trois enfants, n'est franchement  pas  vraiment correcte. Où sont tous les enfants?  Nous ne les voyons pas, même pas une petite photo.  Est-ce normal? Que disent-ils de tout cela? Voilà aussi des questions que je me pose. Un président a des responsabilités. De grandes responsabilités. Être responsable, est-ce que cela veut dire que l'on peut tout se permettre surtout lorsqu'on ambitionne le pouvoir? Difficile question. Et ces dames s'occupent-elles assez de leurs enfants? Ce sont des questions que je me pose. La société peut être amenée  un jour à réfléchir à ce genre de problème. Les présidents successifs nous représentent  Et ce n'est pas rien. Qu'en pensez-vous?  Jacques Attali, en tant que conseiller, devrait faire comprendre ce genre de choses. Un rapport sur la volonté de ne pas voir les familles divisées serait le bienvenu.

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