maandag 3 september 2012

L'Europe


L'Europe doit maintenant choisir sa voie.

Une Europe semble vouloir s'imposer, mais est-ce la bonne?

J'ai conservé une coupure du journal Le Monde du 23 juin 2012, rubrique Débats. Dans cet article, l'ancien président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, également ancien président de la Convention européenne, nous invite, d'après le titre,  à "créer une organisation de coordination de la zone euro, et vite!".

Que dit la société civile qui s'exprime? Elle dit qu'une intégration politique, financière, sociale est évidemment nécessaire. Nous n'avons pas besoin de tourner plus longtemps autour du pot. D'autant plus que, soyons honnête, l'Europe est déjà un fait. Je prends l'exemple de notre village dans le Sud de la France. Combien d'Européens du Nord, même un David Beckam! Alors, arrêtons toutes ces controverses. L'Europe doit se faire maintenant. Seulement laquelle? Eh bien, il faut se retourner sur notre passé. Un passé lointain, certes, mais faisant toujours parti de notre Histoire. Qui pense encore à Charlemagne? Ou Charles Quint , « "J'ai appris l'italien pour parler au pape ; l'espagnol pour parler à ma mère ; l'anglais pour parler à ma tante ; l'allemand pour parler à mes amis ; le français pour me parler à moi-même." » ?


 [C’est dans l’Histoire que se trouve notre socle. Le débat est ouvert.

Pour en revenir à ce que dit M. Giscard d'Estaing - ce qui est intéressant, c'est que notre ancien président connaît je crois un peu les Pays-Bas - :

C'est une crise liée à l'évolution spéculative du système bancaire libéré de toute réglementation sous la pression de l'administration de Bill Clinton et de Robert Rubin, secrétaire au Trésor américain de 1995 à 1999, et aggravée par la gestion budgétaire irresponsable de plusieurs États de la zone euro, qui se croyaient protégés par la nouvelle monnaie.

Ceci est intéressant, mais je me pose la question quant aux véritables responsabilités. Où s'est située à l'époque la prise de décision en Europe. Ne serait-ce pas la BCE?


VGE poursuit:

L'agitation désordonnée et quotidienne des intervenants, dont la plupart appartiennent aux lobbies anti-euro et qui sont assoiffés des profits que leur procurerait la dislocation de la zone euro, trouble les esprits et rend difficile le retour à une situation apaisée.

Il ajoute :

Face à cette offensive, la défense a du mal à se faire entendre, et son silence s’explique par une lacune évidente : la zone euro ne dispose d’aucune organisation qui puisse la défendre, et coordonner les réactions de ses membres. Il est extravagant de constater que la deuxième monnaie de la planète ne dispose d’aucune instance permanente pour coordonner l’activité économique et les prises de position des Etats qui  l’utilisent !

Certes, dit toujours VGE, il existe bien l’Eurogroupe […]. Mais plus intéressant, il dit aussi : Les institutions européennes de Bruxelles, en particulier la Commission, non réformée depuis le grand élargissement, cherchent à s’insérer dans le dispositif, mais elles ne peuvent que compliquer le jeu, car un tiers de leurs membres n’utilisent pas l’euro, et une minorité influente s’oppose à tout nouveau progrès de l’intégration européenne. Il devient alors impossible de leur confier le soin de gérer les problèmes de l’euro. En revanche, elles conservent toutes les compétences non monétaires que leur attribuent les traités de Maastricht et de Lisbonne.

VGE propose quelques mesures simples, des instruments et des outils pour la création d’une « structure institutionnelle ». C’est,  je crois, ce que nous voulons tous. Seulement, quel en est l’essence et le socle ?  Et une question que je me pose :  qui  est cette minorité influente ? Qui représente-t-elle ? Nous rappellerons que nous sommes en démocratie et que la société civile européenne a de plus en plus son mot à dire dans le processus démocratique. On appelle cela la démocratie participative. Il ne faudrait pas qu’un minorité impose sa vision des choses sans consultation  démocratique à l’échelle européenne. Et avant une intégration souhaitée, il faudrait également parler des responsabilités des uns et des autres dans la marche des choses, et bien sûr discuter de notre socle de valeurs.

Je vous fais part de mon point de vue. Toute les idées sont les bienvenues ! Cela s’appelle la liberté et l’égalité démocratiques grâce aux nouvelles technologies qui, rappelons-le aussi, ne sont pas là pour nous asservir MAIS pour nous servir. Il faudra  ensuite définir ce que l’on entend par le terme fraternité ;)…

 

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