woensdag 26 september 2012

Sur l'Internet...


En parlant d'exil, on peut aborder le problème de cette élite internationale ayant travaillé dans la finance mondiale. En effet, un vrai banquier voulant faire réellement carrière devait, et doit sans doute encore, choisir l'international. Ne sont-ils pas des exilés? Que font-ils aujourd'hui? Sont-ils rentrés sagement au pays? Ou bien ont-ils choisi par exemple de s'installer sous le soleil pour une retraite paisible, loin des tracas des populations, en faisant comme si tout allait bien dans le meilleur des mondes?  Pour un exil doré sans tracas?
Je parle des banquiers, on peut parler aussi des responsables européens à Bruxelles. Aussi des exilés, des exilés très, très bien payés, qui ne paient pas d'impôts. Je lisais qu'une de nos commissaires européennes qui s'occupent bien de l'Internet gagnait 25.000 euros/mois. Est-ce normal? Est-ce vrai?
Je sais un peu de quoi je parle, je suis un produit mixte d'exilés, pas aussi riches certes. Mon père, né en Tunisie, y a passé son enfance, ma mère est néerlandaise, et une bonne partie de ma famille est partie, en France, au Canada,  aux USA. Mon mari est un enfant de la Shell, des expats. Jeune, je suis partie étudier à Leyden, un séjour à Londres, à Boston... Vous voyez, je sais un peu de quoi je parle. Une cousine de mon père très richement mariée est aussi une exilée, voisine en Grèce, à ce que j'ai compris, de personnalités que je ne nommerai pas pour être gentille...
Bref, être exilé est une expérience très enrichissante, difficile aussi, mais qui donnent, à ceux qui ont franchi le pas, la chance de profiter d'une vue panoramique, une perspective critique, une tolérance vis-à-vis de l’autre dont ceux restés au pays devraient profiter. J'écris aussi pour cela. L'information circule et l'Internet permet de partager ce genre de point de vue.
Là, où je deviens très sérieuse, c'est lorsque je vois dans la presse ici - je prends par exemple le NRC du 25 septembre - qu'on essaie de récupérer cette histoire Facebook et de « projet X » à Haren pour envisager éventuellement, dans la panique, de faire passer la jeunesse - qu'on a bien sûr manipulée , les médias évidemment -  pour des énergumènes incontrôlables, et ce, afin d’envisager l’exercice d’une certaine censure sur les réseaux sociaux et ainsi une éventuelle restriction de nos LIBERTÉS FONDAMENTALES… Je voudrais dire aux élites, ici ou là, je suis encore bien placée pour dire ce genre de choses car j’ai encore un enfant de 16 ans à la maison, qu’il est hors de question qu’ils se servent de la jeunesse pour mener une politique que nous récusons totalement. Après avoir fait preuve d’irresponsabilité totale en forçant littéralement nos jeunes à se coller derrière les machines, ces élites chercheraient maintenant à les utiliser pour mettre en place des mesures de restriction de l’Internet… Je peux me tromper sur la bonne foi de nos élites. Mais, j’écris ce que je pense, on peut tout à fait répondre sur ce même fil pour prouver le contraire. Cela s’appelle la LIBERTÉ D’EXPRESSION  ET DE PENSÉE. Liberté d’expression que prend une mère avant tout.

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