dinsdag 18 september 2012

Que veut dire économie positive selon Jacques Attali ?


La pensée positive de M. Attali est fantastique car elle éclaire et lutte contre l’obscurantisme ;)... Il pense pour nous et en plus en positif. Tout est positif. Nous, qui étions étudiants dans les années 80,  nous nous souvenons de la positive thinking ou de la politique du no-nonsense de l’époque, de la pensée unique surgit d’on ne sait trop où, tout comme ces philosophes très nouveaux qui ne nous amenaient que du tout positif ;)… Parlant positif, ils voulaient dire nous avons raison : l’heure est à l’efficacité, à ceux qui avancent, et vite, qui ne perdent pas de temps, des gagnants qui auront vite fait de laisser les perdants sur les bas-côtés… Le monde avance vite, à vous, de vous mettre au pas, en cadence et sans trop réfléchir… De toute manière, vous n’en aurez plus tellement de ce temps… Gagner demande une certaine discipline, une certaine rapidité, un emploi du temps très chargé,  un certain aveuglement aussi, de tout manière, les élites s’occupent de vous, elles pensent pour vous, elles sont là pour ça… Juste un mot d’ordre : soyez TOUS dans l’action , au service du tout économique! 
Être positif, veut dire dans un certain jargon : ne pensez pas, nous pensons pour vous, droit devant, sans s’arrêter, vous pourriez alors douter.. Mais... décide-t-on pour nous ? Qui surveillent les politiques, penseurs et chercheurs ou acteurs économiques. Sont-ils entièrement libres de faire ce qu’ils veulent, sont-ils entièrement libres de nous mener ? Très difficiles questions, je sais ….
 Être positif semble vouloir dire pour certains : nous avons tous les droits, nous travaillons dur, nous gagnons de l’argent, mais  nous en gagnerons encore plus si… vous nous écoutez… J’exagère peut-être ce matin, mais bon, cela doit provenir du fait que j’ai assisté hier soir à une conférence ayant pour thème la violence dans nos sociétés très développées,  menée par deux philosophes néerlandais. Vaste sujet et très intéressant, même ici. De quelle violence parlons-nous ?  On pourrait aussi utiliser le mot dégât. Physique, psychique, structurel, culturel, latent, technologique, moral,  etc… ?
M. Attali, nous sommes dans le registre économie. Vous nous parlez d’économie positive. Soit.  Je vous pose une question claire - je pourrais vous envoyer un mail, mais je préfère le dialogue public ou par l'intermédiare de ce blog – pensez-vous qu’une multinationale, des multinationales ou des spéculateurs –  il en était question hier soir -  puissent utiliser la violence, une certaine violence, faire violence aux peuples ou à des citoyens ? Causer des dégâts? Un des deux philosophes a mentionné l'expression "collateral damage".  Dans le cadre de l’économie positive, il est évident qu’il faudra s’intéresser à la façon dont les multinationales ou autre acteurs de la vie économiques, spéculateurs compris, agissent dans le monde. Car il s’agit évidemment que tout ce monde doit travailler au bien des peuples en ne  causant plus de dégâts, ou en tout cas le moins possible. Et ce n’est que dans ce sens uniquement que je comprends votre conception de l’économie positive. Sinon nous avons un problème de sémantique à résoudre. De toute façon, je ne sais pas pourquoi mais j'ai un problème avec le mot positif. Je vis en Hollande, et ici, c'est un mot bien trop souvent employé...  Mais là nous abordons encore un autre problème... Le mot positif est un mot carotte dirons-nous.... Je plaisante un peu...

En tout cas, pour ne pas lâcher le fil de la réflexion. Quel rôle pourront avoir les médias dans l'économie positive selon Jacques Attali? Car sans médias coopératifs,  nous ne ferons rien. Et  en pensant société et médias, de quelle déontologie auront besoin les journalistes dans cette économie positive? De quelles valeurs l'économie positive a t-elle besoin pour avoir un sens?

 
 

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