dinsdag 11 september 2012

Sur la transmission...

Sur la transmission;)...

Mais bien sûr que nous sommes pour l'Europe, mais pour une Europe de personnes et NON pour une Europe d'individus. Passeports européens ou non, là n'est pas vraiment le problème je crois. On pourrait laisser les européens choisir. Quelle importance dans le fond? La vie est si courte, pourquoi perdre son temps dans des problématiques qui cherchent peut-être à nous distraire plutôt qu'autre chose.

Par contre, M. Attali, une grande mise au point est nécessaire à l'échelle européenne. Quelle forme prendra-t-elle? Je n'en sais rien. En tout cas, elle concerne la véritable identité que nous voulons (re-)donner à l'Europe, elle concerne son socle, ses valeurs, son humanité; bref, la direction qu'elle doit prendre, que nous voulons, nous, citoyens européens, la voir prendre. Car l'Europe n'est pas l'Europe d'une certaine élite, mais bien des européens eux-mêmes. C'est une question de démocratie tout simplement, faut-il le rappeler aux élites bien-pensantes?  Nous en sommes là: what next?

Mais d'abord, il faudrait déterminer où se trouve, en ce moment, en Europe. les responsables. Responsables, je sais est un mot un peu dangereux... En effet, on ne pourra pas construire l'Europe qui existait déjà depuis longtemps sans re-définir les véritables centres de décisions. Toujours ce qui est responsable de quoi? Qui et quelles instances nous représentent et ont la légitimité de parler en notre nom? C'est à dire au nom des peuples européens, citoyens nés libres et égaux, frères aussi... N'ayons pas peur de remonter loin dans l'Histoire. Deux noms par exemple me viennent en tête: Charlemagne et Charles Quint. Qui parle de nous en tant que personnes (mais là aussi le mot peut porter à confusion, donc faire bien attention...), et non en tant qu'individus, atomisés, malléables, voir manipulables à merci? Qui parle de la société européenne comme d'une société humaine et non comme d'une entité seulement et uniquement économique, où la spéculation va bon train? Qui parle des valeurs qui font notre humanité et non des consommateurs? En fait, où se trouvent les responsables capables de transmettre les BONNES valeurs? Car avons-nous encore besoin de responsables au réalisme mercantile, qui ne recherchent que l'utile et les profits ou à préserver leurs privilèges? Bref, tout une histoire...

M. Attali, dans un de vos livres, vous avez écrit qu'un des devoirs premiers de l'homme était un devoir de TRANSMISSION, et vous y consacrez tout un passage. A votre avis, et je pose également la question aux blogueurs, que doivent transmettre aujourd'hui les responsables européens? Que doit être transmis aujourd'hui aux Européens? Où est l'essentiel à transmettre?

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